«Yosemite» , nouvelle génération de systèmes d'exploitation pour Macintosh, et le futur logiciel mobile iOS 8 pour iPad, iPhone et iPod ont été présentés aux 6000 participants de la Worldwide Developers Conference (WWDC), le grand rassemblement des développeurs d'applications, qui se tient jusqu'à vendredi à San Francisco.
Parmi les nouveautés présentées, une plateforme, le "Health Kit" (le kit santé) et une application; "Health" (santé), ont retenu l'attention.
L'application Health peut collecter des données sur la tension, le rythme cardiaque et des statistiques sur un régime alimentaire et une activité sportive. Une application déjà vue, mais Apple se démarque grâce au « Health Kit ».
Cet outil a été présenté comme un centre de contrôle rassemblant et stockant toutes les données des applications forme et fitness téléchargées. Mises en commun, les données obtenues dans ces applications formeront une somme qui permettra d'avoir une utilisation optimale de chaque application. Ainsi, les applications via bracelets connectés (NikeFuel par exemple) pourront extraire des indicateurs sur votre sommeil ou votre alimentation, afin d'élaborer un profil personnalisé et vous aider à améliorer vos performances sportives. De plus, cet outil peut envoyer des alertes au médecin en cas de problème.
Toutes ces données seront reliées à des hôpitaux partenaires publics et privés qui surveilleront votre activité. Un programme qui ne devrait pas être gratuit, avec aucun établissement en dehors des Etats-Unis pour l’instant.
Les interrogations évidentes de protection des données personnelles vont donc entrer en compte. D’autant que cette invasion dans la santé connectée ne saurait être complète sans un objet connecté pour accompagner ces applications.
Un outil tel que l’iWatch pourrait être la prochaine présentation d’Apple. Mais si le marché du "self quantified" (la récolte de données sur soi) semble en pleine expansion, les objets proposés ne semblent pas satisfaire entièrement les consommateurs. D’après une étude d’Endeavor Partners, un tiers des possesseurs américains de bracelets connectés l’abandonne au bout de 6 mois.