Ce mois-ci, nous vous proposons un classement des meilleures innovations technologiques pour notre santé. L’utilisation des nouvelles technologies dans le secteur médical : Quelles innovations et comment améliorent-elles la qualité des services ?
1) BIOMEDICAMENT
A la pointe de la technologie, le Biomédicament ouvre un ensemble de possibilités porteuses de sérieux espoirs, notamment dans le domaine de la thérapie génique (qui regroupe essentiellement des maladies rares). Le principe est simple: Il s’agit de remplacer la version défaillante du gène responsable de la maladie par une version saine, dite biomédicament. Elle mérite son surnom : elle est synthétisée à partir d’une source biologique, comprenez une usine de cellules (au sens propre). L’ingéniosité de nos scientifiques ne s’arrête pas là : Le transport du gène dans le corps humain sera assuré par un virus…
Explication : Selon Frederic Revah, directeur général de Généthon, « Pour permettre de transporter ce gène thérapeutique jusqu’aux cellules, il va falloir l’accrocher à un transporteur (dit « vecteur »). Et comme vecteur, on va utiliser un fragment de virus, des fragments de virus qu’on aura reconstitués en laboratoire (usine de cellules, NDLR) parce que les virus dans la nature savent très bien transporter des gènes ».
2) DETECTER LE CANCER EN UN SOUFFLE ?
Le souffle sauvait déjà de nombreuses vie en détectant le taux d’alcoolémie. Il mettrait aussi en évidence la présence de lésions cancéreuses. Un nez électronique mis au point par une équipe israélienne s’est avéré capable de repérer des changements dans l’haleine des personnes atteintes de cancer de l’estomac ou qui risquent d’en développer un. Les cellules cancéreuses émettent des composés volatils différents des cellules saines, et, ces substances relâchées dans l’haleine changent en termes de quantité et de typologie. Cette invention permet de rendre le dépistage du cancer de l’estomac « non invasif, indolore et sans effet secondaire indésirable ». Les premiers essais sont optimistes puisqu’ils ont permis de diagnostiquer des personnes atteinte du cancer de l’estomac et d’autres avec des lésions gastriques, en distinguant les niveaux de risque. Technologiquement, il existe deux procédés : l’analyse gazeuse et l’utilisation de détecteurs avec des nanoparticules d’or. Cette dernière, moins coûteuse, pourrait être développée afin de surveiller l’évolution des lésions vers des cancers. Les premiers usages sont d’ores-et-déjà prévus sur des milliers de patients en Europe.
3) AUTOTEST DU VIH
C’est une grande première pour la France : Les autotests de dépistage du Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), conçus par la société française AAZ, seront bientôt commercialisés. Si ces tests rapides sont déjà utilisés dans d’autres pays tels que la Grande-Bretagne, l’Australie ou encore les Etats-Unis, ils représentent en France un enjeu majeur : les français sont le peuple qui réalise le plus de test de dépistage VIH en Europe. Toutefois, selon la HAS 20% des personnes infectées ignorent encore leur positivité, et près de 30% la découvrent à un stade avancé de la maladie. Bien qu’ils ne soient pas fiables à 100% notamment en cas d’infection récente (« Tout test positif devra être confirmé par un examen en laboratoire » souligne la Haute Autorité de Santé), les tests seront disponibles dans les pharmacies françaises courant Juillet. D’après le Conseil National du Sida, ils devraient prévenir de 40 contaminations par an en France.
4) D-3
D-3 est le nom d’un appareil qui s’appuie sur la technologie des Smartphones afin d’établir à distance un diagnostic de tumeurs cancéreuses et autres maladies. Peu coûteux, il pourrait être diffusé largement dans des régions dépourvues des dernières technologies. Cette méthode a été élaborée par des chercheurs du Massachussetts Hospital en utilisant les hologrammes pour rassembler des images microscopiques détaillées en 3D. Ces images permettent des analyses numériques de la composition moléculaire des cellules et des tissus. D-3 est composé d’un module d’imagerie avec une LED alimentée par une pile reliée à un Smartphone qui enregistre des images en HD avec sa caméra. Il mémorise dans une seule image les informations moléculaires de plus de 100.000 cellules dans un échantillon de sang ou de tissu. Ces données seront alors transmise pour des analyses, puis les résultats seront rapidement renvoyés au centre de soins.
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Très intéressant !!!