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La musique en médecine

04/08/2016 - 0 Comments - Back to news
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Docteur Gabriel Sara : ‘‘la musique peut jouer un rôle essentiel en médecine’’

Le Docteur Gabriel A. Sara est un oncologue-hématologue libanais vivant à New York et pratiquant au Mount Sinai-Roosevelt Hospital. Mondialement connu et reconnu pour sa compétence, son humanité, son écoute et sa rigueur scientifique, le Docteur Sara va aujourd’hui encore plus loin en faisant développer dans son service un programme de psychothérapie par la musique. Cette expérience novatrice de lutte contre la maladie et la douleur, par le biais de la musique et d’amélioration du confort des malades, est consignée dans son ouvrage ‘Music and Medicine: Integrative Models in the Treatment of Pain’. Le Docteur Gabriel A. Sara raconte à l’Agenda Culturel cet extraordinaire parcours.


Votre ouvrage est absolument révolutionnaire car il légitime la thérapie par la musique et ce grâce à des chapitres signés par les scientifiques les plus respectés. Qu'est-ce qui vous a poussé vers l'accomplissement d'un tel projet ?
J’ai eu la chance énorme de travailler pendant plusieurs années avec un groupe de musicothérapeutes, ce sont des psychothérapeutes diplômés qui utilisent la musique comme moyen de thérapie. Cela m’a permis de réaliser l’importance de la musique et de la thérapie par la musique dans les soins de tout genre. J’ai pu constater au fil des années le nombre de cas, qu’il s’agisse de malades chirurgicaux ou atteints du cancer, qui ont bénéficié de cette thérapie par la musique. Ce programme a été rendu possible grâce à des spécialistes venus du monde entier, et j’ai pensé qu’il fallait consigner toutes ces expériences dans un recueil qui deviendrait un ouvrage de référence afin de montrer l’importance de la musique dans la médecine d’aujourd’hui.

Il est rare que des scientifiques affirment qu'il existe une autre réponse que pharmacologique à la douleur, mais c'est une réalité que l'on ne peut plus ignorer. Pensez-vous que ce type de thérapie va évoluer jusqu'à devenir une évidence ?
L’utilisation de la thérapie par la musique dans la médecine en général et contre la douleur en particulier est une réalité qui va s’imposer de plus en plus, au vu des données scientifiques et des études qui apportent les preuves irréfutables des bénéfices de la musique chez les malades.
Si en tant que médecin j’ai un moyen de soulager les douleurs d’un malade et de l’aider sans passer par les médicaments qui ont souvent des effets secondaires toxiques et qui sont très onéreux, pourquoi ne pas le faire ? Le côté humain et les soins personnels apportés par cette thérapie sont inestimables et le côté humain du soutien au malade manifesté par la musique ne peut être remplacé par aucune pilule !

Pouvez-vous donner à nos lecteurs un ou deux exemples de votre propre expérience concernant l'influence bénéfique de la musique sur la douleur ?
Les exemples sont multiples et quotidiens, non seulement sur la douleur mais aussi sur la détresse d’un malade en général. Prenons le cas des nouveau-nés d’un ou deux jours qui n’ont aucune connaissance ni notion de musique. Quand nos thérapeutes vont en salles de soins intensifs où ces nourrissons sont hospitalisés, le médecin voit immédiatement sur les écrans qui les surveillent, l’impact extraordinaire de la musique sur le pouls, la respiration, la tension de ces enfants. C’est extrêmement impressionnant de voir ralentir un pouls trop rapide, se calmer une respiration saccadée ou baisser une tension trop élevée rien qu’au contact de la musique. Nous le constatons tous les jours dans les services de néonatologie.

En ce qui concerne les adultes, la thérapie par la musique a des effets certains d’amélioration sur le seuil de la douleur et sur la nausée causée par la chimiothérapie. Le bénéfice émotionnel en est également énorme. La musique est un moyen de communication universel à travers les cultures et les langues. Elle exprime une émotion sans avoir besoin de mots. Souvent traumatisés, les malades n’arrivent pas à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. Par le biais de la thérapie par la musique, ils arrivent à se décharger du poids de leurs émotions. Une communication intense s’installe entre le thérapeute et le malade sans qu’ils ne parlent forcément la même langue.
On constate aussi les effets positifs et apaisants de la thérapie par la musique sur les infirmières et les personnels soignants car eux-mêmes bénéficient régulièrement de ces sessions.
Nous avons également dû faire face à des cas de malades atteints du cancer et qui refusaient de se faire traiter. Grâce à l’aide de la thérapie par la musique, ces malades ont fini par accepter l’idée du traitement qu’ils rejetaient absolument quelques semaines plus tôt.

Propos recueillis par Zeina Saleh Kayali

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